PORTRAIT : LE TIPS DE LEO

Et si devenir un génie pouvait tenir d’une simple phrase ? Impossible vous pensez ?
J’en connais un qui va vous donner tort. Suivez Mama Pitch en Toscane pour un plat de tagliatelles aglio et olio et assister à la naissance d’une légende !

Vous connaissez tous la fin du film “Titanic”.
Leonardo Di Caprio meurt lamentablement à côté d’une porte sur laquelle beaucoup s’accordent à dire qu’il aurait pu grimper pour éviter de finir en cabillaud surgelé.
Mais où veut-elle en venir avec Titanic ?
Vous pensez sans doute que je suis un peu en galère pour mon introduction (et vous avez peut-être raison) mais nous allons parler d’un autre Leonardo, qui, lui, ne serait pas mort bêtement !
Notre margoulin aurait calculé la résistance de l’eau, la force du vent, la densité du corps de Rose, l’énergie cinétique des poissons pour construire un autre bateau !
Vous avez bien deviné, il s’agit de Leonardo Da Vinci. 

UN BON GROS BATARD

Au commencement, c’est l’histoire du notaire Ser Piero et de sa Colombine (qui était en réalité une servante du nom de Catherina).
Vous savez mes petites crêpes au jambon, quand un monsieur et une dame s’aiment très fort, le monsieur met sa graine dans le ventre de la dame et ça fait un bébé. C’est pas sale, c’est la nature.
Leonardo est donc né le 15 avril 1452 à Vinci en Toscane.
Enfant illégitime, il vit d’abord avec sa mère qui le place très rapidement chez ses grands-parents paternels qui l’entourent d’amour, persuadés que cet enfant d’une curiosité insatiable, sera amené à faire de grandes choses. On peut dire que sur ce coup là, ils ont eu autant de flair qu’un St Hubert.
De par son statut de bâtard, Leonardo ne peut prétendre à une éducation de notable, ce qui ne l’empêchera pas d’entrer au Panthéon des génies tout comme Einstein, Hawking ou… le Comte de Sandwich (le meilleur de tous).

THE WATCHMAN

“Po l’occhio” (ouvre l’oeil), lui répétait sans cesse son grand-père durant leurs interminables balades quotidiennes. Leonardo développe alors ce qui sera la clé de son œuvre : un sens de l’observation à nul autre pareil.
Du fonctionnement des ailes d’oiseaux, aux fossiles en passant par la dynamique de l’eau d’un torrent, rien ne lui échappe.
Mise à part peut-être cette scission que font ses contemporains entre art et sciences. Pour lui le monde est un grand tout et son cerveau est une éponge.
Nombre d’historiens s’accordent à dire que cette litanie associée à l’école de la nature a fait de lui ce génie universel dont l’histoire a gravé la légende.
A 15 ans, passionné et doué pour le dessin, il intègre l’atelier du peintre Verrochio à Florence où il apprendra la perspective et accouchera de sa première grande oeuvre : “Le baptême du Christ”.

LE FASTE MILANAIS

Pourtant exalté par la ville de Florence, berceau des lettres, des arts et de l’humanisme, Leonardo est tiraillé.
Il rêve de Milan, qui, à l’opposé de Florence, est une ville d’expériences scientifiques.
Il faut savoir chers lecteurs (enfin si il y en a) que Da Vinci était pourvu de grosses baloches en titane.
En effet, âgé d’à peine 30 ans et peu reconnu en tant qu’ingénieur, Leonardo envoie une missive au Duc de Milan, alias Ludovico Sforza, lui proposant plusieurs collaborations scientifiques, techniques et artistiques.
Intrigué par ce jeune homme intrusif, Sforza le prend à son service, curieux de savoir si ce jeune homme est réellement talentueux ou simplement narcissiquement détraqué.
Dès son arrivée, Leonardo pose les choses : La peinture est pour lui réellement secondaire, l’ingénierie et la science le dévorent et il compte bien le prouver !
Le voilà donc à la Cour de Milan, où il se révèle être un ingénieur talentueux dans le domaine du divertissement.
Il crée des automates, des prototypes de véhicules capables de tracter les décors, et des œuvres somptueuses pour le plus grand émerveillement des convives de Ser Sforza !
Il accouchera également de nombreuses œuvres picturales telles le fameux “Homme de Vitruve”. Oui, le logo de Manpower. Mais laissez moi continuer…
En 1499, Milan tombe aux mains des Français, sans doute attirés par l’huile d’olive et la mozzarella. Sforza, détale sans demander son reste.
Mais… 
Mister balloches De Vinci, pépouze, propose ses services aux envahisseurs, enrichissant du même coup, le patrimoine artistique français.
Mais voilà, en 1500, Sforza revient et il en a gros ! Leonardo est obligé de fuir.
Il jette son dévolu sur Venise, car il faut savoir que Leo est un grand coquet.
Il s’habille très bien et dépense des fortune en étoffes. En tant que “fashion-victim”, Venise est donc toute indiquée.

LE DA VINCI SEUM

Leo va très vite déchanter. A Venise, personne n’en veux.
Sa réputation de traître a traversé les Etats. On dit le dit talentueux, mais velléitaire qui n’achève jamais ses travaux. Ce qui est à la fois vrai et faux. Leonard est juste tellement pointilleux que le temps s’étire et ses commandes prennent plus de retard que la SNCF un jour de St Sylvestre.
Il sera néanmoins engagé en tant qu’inventeur et proposera aux Venitiens un prototype de scaphandre censé changer la donne dans leur guerre contre les Turcs.
Mais cela ne dure qu’un temps et il est gentiment prié de… foutre le camp.
Sa position d’étranger et ses idées avant-gardistes ne font que renforcer son statut d’outsider. En quête frénétique de mécène, il ne cesse pas de travailler pour autant.
Ainsi, on retrouve bon nombre de ses études, schémas et croquis rassemblés dans le fameux “Codex Atlanticus” : Un recueil de plus de 1100 feuillets couvrant quasiment tous les domaines : botanique, zoologie, anatomie, architecture, hydraulique,climatologie, astronomie, balistique, arithmétique…

Codex Atlanticus-Leonardo DaVinci-


On dit d’ailleurs de notre petit Leonardo qu’il était le précurseur du dessin industriel, père de la nomenclature.
Des zooms sur des parties complexes font de ces croquis, un ancêtre du mode d’emploi.
Bref, lassé par ces abrutis rétrogrades, Leo retourne à Florence.
Et là, mes petites crevettes en chocolat, il va faire la connaissance d’une autre pointure qui va devenir un sérieux rival : Michelangelo, à la notoriété déjà bien assise.
On leur commande une fresque…qui ne verra jamais le jour.
Impossible de faire collaborer ces deux-là. L’un est un humaniste progressiste et l’autre un catholique intégriste conservateur.
Autant demander à Manuel Valls de gagner une élection.
Allez ! Ciao Florence.

CÉSAR ET SES SALADES

Partons maintenant à Rome où Léonard finit par trouver un mécène en la personne du propre fils du pape, Cesare Borgia.
Dans cette Italie du 15ème siècle constituée d’états non unifiés et dirigés par des familles pas toujours très propres, les guerres et les conflits c’est un peu comme les annonces sanitaires gouvernementales. C’est là, on fait avec mais on préférerait quand même éviter.
Dans ce contexte, pas étonnant que la proposition de Leonardo de devenir ingénieur militaire soit fort bien accueillie. Il conçoit alors pour le petit Cesare, dont l’éthique laisse parfois franchement à désirer, des prototypes de machines de guerre : un char d’assaut, des canons à vapeur, des arbalètes renforcées… Certaines d’entre elles resteront au stade d’étude par manque de matériel.
Même si Leonard aime concevoir, la guerre le dégoûte et il souhaite se consacrer à des projets plus ambitieux.
11 mois seulement après leur rencontre, De Vinci abandonne Cesare, sans préavis ni rupture conventionnelle, pour retourner à Florence où il délaisse les machines de guerre pour se pencher sur sa plus grande obsession : faire voler l’homme à l’aide de ses fameux prototypes de machines volantes.
Cela ne l’empêchera pas de donner naissance à son tableau le plus célèbre et…de chopper la malaria.
Tableau que vous pourrez admirer au Louvre… Peut-être.

C’est beau n’est-ce pas ?

A PLUS PHOEBUS, AU CORBILLARD LEONARD !

A 61 ans, Leonardo n’a plus de mécène et vit une période sombre jusqu’à sa rencontre avec Julien de Medicis qui lui offre la possibilité d’intégrer l’Atelier du Belvedere où il peut, en plus de se consacrer à la peinture,  se prêter à toutes sortes d’expériences.
En septembre 1515, les français vont reconquérir Milan, attirés cette fois par la foccacia et le chianti. Et notre bon roi, François 1er, réclame à corps et à cri la présence de DeVinci à ses côtés.
Mais notre Léonard a bien retenu la leçon et reste fidèle à Julien de Medicis jusqu’à sa mort.
Il décide ensuite d’accéder à la requête du monarque francais.
A 64 ans, il part pour la France où il deviendra le premier peintre, ingénieur et architecte du roi.
Malheureusement, sa santé va très vite se dégrader et en 1517, il perd l’usage de son bras droit à la suite d’un AVC (pas évident pour un peintre, encore moins pour un italien). 
C’est con, Leonard a oublié d’inventer l’éternité.
Le 2 mai 1519, il s’éteint, paraît-il, dans les bras de son souverain et ami François 1er.  

CONCLUSION

Nous sommes d’accord ? C’était un sacré bonhomme ? Un génie assurément. 
Mais… La mémoire historique est capricieuse et la véritable histoire de l’homme a été occultée par son propre mythe… Et par un vilain lobby de construction voleurs d’autoroutes.
S’il est vrai qu’il a imaginé des machines incroyables pour l’époque, on s’est aperçu que bon nombre d’entre elles ne fonctionnaient pas lors de leur reconstitution. 
Et au niveau sentimental alors ? Je vais sans doute vous décevoir, mais on ne sait quasiment rien. Mon hypothèse ?  
On a coutume de dire que chez l’homme le sang ne peut innerver qu’un organe à la fois.
Léonard a choisi ! Son cerveau en vitesse lumière plutôt que son penis.
Vous vous doutez moelleuses chouquettes au patanegra, que je n’ai pas pu tout vous dire, le sujet étant aussi vaste que l’égo d’Elon Musk.
Au cours de mes recherches, je me suis aperçue que je connaissais très peu ce grand rital, en dehors des lieux communs et de son image de génie.
J’ai aussi réalisé… qu’il était l’auteur du tableau “La Cène”. Oui, ben oui. La honte.


Ce qui m’amène à vous rappeler la devise de PitchBull : Apprendre de tout et tout le temps.
Devise que Léonard avait déjà bien mieux énoncé que votre Mama Pitch  : 

« L’apprentissage est la seule chose que l’esprit n’épuise jamais, ne craint jamais et ne regrette jamais. » 

Léonard de Vinci

Donc pour résumer, Leonard a inventé PitchBull et les modes d’emploi.
Alors faites comme lui et ouvrez l’oeil !
Sur ce, petits soldats de la culture, Mama Pitch doit vous laisser pour aller faire la queue, histoire d’être sûre d’avoir une place en terrasse mercredi.

Voici les liens brevetés de la semaine, conçus pour vous faciliter l’accès à une culture de qualité en toute sécurité. Leurs capacités de transfert de connaissances en font des merveilles de technologie, fleurons de l’internet moderne.
Choisir nos liens, c’est choisir le progrès, la vie, les petits oiseaux et les sucettes au rhum.

Jasmine.B (Courtier chez Quick)

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